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JOURNÉE DES DROITS DES FEMMES / PORTRAIT DE CHRISTINE EFOUBA

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Le samedi 8 mars est une journée internationale consacrée aux droits des femmes. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre de deux femmes du club afin de recueillir leurs témoignages sur leur parcours de sportives, ainsi que sur leur parcours en tant que femmes.

Christine EFOUBA, 24 ans, joueuse de l'effectif D2F.

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Qu'est-ce qui t'a donné envie de te lancer dans le handball ?

"À l’école, j’étais hyperactive, toujours en mouvement, avec un besoin constant d’être occupée. J’avais un peu de mal avec les règles, ce qui pouvait parfois poser quelques difficultés. Du coup, ma mère m’a inscrite à l’AS le mercredi après-midi. C’est là que j’ai découvert le handball. Au début, je n’accrochais pas vraiment, mais mon professeur de sport a insisté auprès de ma mère, affirmant que j’avais de bonnes capacités et qu’il fallait absolument que je m’inscrive dans un club. Ma mère a suivi son conseil… et, depuis, je n’ai plus jamais quitté les gymnases !"

Quel a été ton plus grand défi en tant que joueuse ? 

"Il y a cinq ans, après une entorse au genou et une reprise trop rapide, je me suis immédiatement reblessée. La récupération a été très difficile : je boitais énormément et je n’arrivais plus à courir, c’était une épreuve. Heureusement, grâce à mon préparateur physique de l’époque, Lucas, qui a été très patient et a adapté les séances pour moi, j’ai pu retrouver pleinement l’usage de mon genou. Aujourd’hui, je ne ressens presque plus aucune douleur."

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Quel est ton meilleur souvenir sur le terrain ?

"Mon meilleur souvenir est ma participation à la CAN au Congo cette année. Au-delà du sport, ce fut une expérience humaine et formatrice, marquant mon premier long séjour hors de France. J’ai découvert une autre culture et une approche différente du handball, avec un niveau physique exigeant qui m’a demandé de l’adaptation. Malgré la difficulté, c’était une expérience exceptionnelle qui m’a permis de jouer avec et contre de grandes joueuses et de progresser. Inoubliable, et à refaire sans hésitation !"

Y a-t-il une femme dans le sport qui t’inspire particulièrement ? Pourquoi ?

"Si je devais choisir une joueuse de référence dans ma discipline, ce serait Estelle Nze Minko. Je la trouve extrêmement complète, avec d’excellents appuis. Elle dégage une grande sérénité sur le terrain, même dans les moments difficiles, et reste constante dans ses performances. Son palmarès parle pour elle et, aujourd’hui, elle est devenue une taulière de l’équipe de France. C’est une véritable source d’inspiration."

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Quels conseils donnerais-tu aux jeunes filles qui hésitent à se lancer dans le handball ?

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"Si je devais donner un conseil aux jeunes filles, ce serait de profiter de l’instant présent, de se lancer et de faire du sport, car, humainement, c’est une expérience incroyable. Lorsqu’on est bien accompagné(e) et dans un bon cadre, c’est une aventure très formatrice. Il faut en profiter à 100 %, surtout quand on est jeune, car plus on monte en niveau, plus l’exigence augmente et l’insouciance disparaît. Avec le recul, je regrette de ne pas en avoir assez profité dans les catégories jeunes."

Que représente pour toi la Journée Internationale des Droits des Femmes ?

"C’est dommage que cela se limite à une seule journée, car de nombreuses femmes mènent de nombreux projets dans des domaines aussi variés que le sport, la culture et bien d’autres, qui ne sont pas suffisamment valorisés.

Malgré les progrès, les femmes dans notre sport continuent de souffrir d’une couverture médiatique insuffisante et d’un soutien financier limité, même lorsque leurs performances sont égales à celles des hommes. Elles sont également beaucoup moins mises en valeur."

Quels changements aimerais-tu voir pour une meilleure reconnaissance du handball féminin ?

"Je n’ai pas eu l’opportunité de découvrir beaucoup de clubs, mais j’ai l’impression que, d’une manière générale, les clubs féminins sont souvent moins structurés que les clubs masculins. Malgré la professionnalisation, il reste encore beaucoup à faire pour offrir aux femmes les meilleures conditions pour pratiquer leur sport. Les revenus que je perçois uniquement avec le handball ne suffisent pas à subvenir à mes besoins, ce qui m’oblige à mener un projet parallèle pour compléter mes revenus, alors qu’on exige de moi la même performance que celle des hommes."

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As-tu déjà été confrontée à des préjugés en tant que femme dans le sport ? Comment les as-tu surmontés ?

"Cela m’oblige à travailler deux fois plus que les autres et à avoir moins de temps pour récupérer, simplement pour pouvoir pratiquer le sport que j’aime."

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Quelle est ta plus grande fierté en tant que femme investie dans le handball ?

Ma fierté aujourd’hui est de pouvoir exister dans ma discipline à ce niveau sans être passée par un pôle ou un centre de formation. Cela montre qu’il n’y a pas qu’une seule voie pour réussir : tout est question de volonté, de travail et de patience. Je suis extrêmement fière d’accompagner les jeunes filles de mon club et de les voir continuer à prendre plaisir à pratiquer leur sport. Elles m’apprennent beaucoup sur les valeurs humaines, et cela compte énormément pour moi.

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